Instable ?

Un petit mot, simple, et pourtant qui veut dire des choses, plein de choses en fait, comme par exemple sur le Centre National de Ressources Textuels et Lexicales ici

Un mot simple et qui pourtant veut dire tant de choses…

Il y a aussi de sacrées contradictions à user de ce mot, qui certaines fois veut dire qu’une personne n’est pas fiable, mais d’une autre qu’elle n’a pas peur de faire des expériences.

D’un côté c’est très négatif, et de l’autre c’est très positif.

Le côté négatif inspire une forme de peur, au mieux un ressentiment, et tout ceci parce que l’impression donnée est que la personne n’est pas fiable, que l’on ne peut pas compter sur elle.

Le côté positif est que cette personne ne laissera jamais la routine l’enfermer dans un carcan duquel elle n’osera jamais sortir, même à commettre les pires horreurs.

Et cette ambivalence qui fait peur, parce que vous pouvez tout aussi bien être un instable dans le sens négatif que dans le sens positif, et ça, personne ne le sait à part à tenter le coup avec vous, encore plus s’il s’agit du monde professionnel.

Et le monde professionnel a trouvé un mot qui laisse de côté l’instable, car il devient un « atypique ». Et là, ça claque bien plus qu’instable il faut l’avouer.

Est-ce à dire que tous les atypiques ne sont pas des instables ? Ou bien que tous les instables ne sont pas des atypiques ?

Et vous, vous en pensez quoi de tout ça ?

Pour ma part, je me contente d’écouter parler des « atypiques », de ceux qui, sous ce terme semblant valorisant (l’humain a toujours des termes pour le définir d’une ambivalence extrême), essaient de comprendre comment quelqu’un d’autre peut être ainsi, et continuer à vivre tout à fait normalement.

Et au final, la question se pose, suis-je « atypique » ? Réellement ? Ou bien est-ce la société qui n’accepte pas la différence et qui veut coller absolument une étiquette pour chacun ?

Il est vrai que c’est rassurant.

Il fût un temps où je me suis vu faire « carrière » sur le long terme, dans un seul organisme… Et puis non, je suis parti, et bien m’en pris !

Il ne s’agit pas de critiquer celles et ceux qui restent, qui préfèrent la vue très long terme, et une certaine assurance de la vie (financière) qui va avec, mais cette vie là, pour moi, est terne et sans saveur.

Et comme je n’impose rien à personne, je revendique juste le droit de bouger si j’en ai envie, et que chacun puisse faire ainsi si ça lui plaît, ou autrement, il m’importe peu comme il ne devrait pas importer pour eux que ce soit différent.

Aujourd’hui, je me rends compte que même sur des fois, je paye le prix (dans tous les sens du terme) de ce choix d’être moi, je suis aussi bien plus libre que d’autres qui ne veulent ou ne peuvent faire ce choix, parce que même dans ce cas, nous ne sommes pas égaux.

Suis-je un atypique, un instable, ou un autre « a » ou « ins », je ne sais pas, je suis juste moi. Et tout le monde pouvait être soi, je crois que le monde s’en porterait bien mieux.

Voilà, l’instable, l’atypique, le…, que je suis a fait sa prose, il y avait longtemps, et plein d’autres choses lui trottent dans la tête, mais il bosse de nouveau, dans l’informatique, donc il a moins de temps.

Mais si vous avez quelque chose à dire, pour compléter, dire que vous n’êtes pas d’accord, que vous aussi êtes un « atypique », ou pire encore, que sais-je, écrivez-le en commentaire si vous voulez, ou ne le faites pas, mais soyez vous-mêmes, et vous verrez que l’on vit mieux.

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