« Point » de vue

Voici donc une année se termine bientôt., une année riche en tout, le bon et le mauvais, et toutes les teintes intermédiaires…

Mais depuis un certain temps, certaines choses me gênent, me mettent mal à l’aise.

Nous sommes entrés dans l’ère de l’assistance, pas de celle dont parle tant de politiques n’ayant pas de fin de mois compliqué, celle qui fait que certains d’entre nous, des humains, en sont devenus accrocs et n’arrivent plus à vivre sans.

Il est vrai que c’est compliqué de tourner la tête pour faire une marche arrière à 20 ans, il est vrai qu’il est compliqué d’aller courir ou faire du vélo sans son smartphone et sa montre connectée, il est vrai que c’est compliqué de retenir un numéro de téléphone, et j’en passe… Je le fais moi-même, sans les smartphones car je n’en ai pas.

Aujourd’hui, pour vivre « cool » et « connecté », il « faut » avoir ces outils qui font de vous des « assistés ». Je n’ose imaginer si un jour l’électricité venait à manquer…

Certains nous vendent tout ceci comme si c’était le summum de l’humanité du moment, en attendant d’autres « outils » qui feraient de nous des humains améliorés sans doute, mais allons-y par petites touches, ça fera moins Frankenstein.

C’est la Modernité que diable, seuls les archaïques la refusent voyons, le progrès doit continuer à progresser pour le « bien » de l’humanité ! Mais de quelle humanité parlons-nous donc ?

Aujourd’hui, vous avez du mal à faire caca, prenez la pilule rose. Vous avez du mal à arrêter de faire caca, prenez la pilule verte. Vous avez le nez qui coule, prenez la pilule blanche. Vous avez la gorge qui pique, prenez la pilule jaune, etc, etc, etc ….

Vous ne voulez plus vous tourner pour faire un créneau, regardez devant vous le joli écran qui bipe dès que vous approchez trop de la voiture à l’arrière.

Nous devenons des assistés, des assistés d’outils qui à terme ne serviront que les plus fortunés d’entre nous, ce qui est déjà partiellement le cas. Qui aujourd’hui peut s’offrir toute la ribambelle de tous ces gadgets (progrès de l’outil) ? De moins en moins de gens, et pourtant nous sommes abreuvés de pub tous les jours à ce sujet, comme si tout le monde pouvait se payer ce « luxe », car c’en est un.

Certains disent que ce doit être un but dans la vie, de devenir riche, très riche, immensément riche. Qui est capable d’acheter les sentiments ? Combien cela coûte-t-il ? Ce que je sais c’est que ça ne coûte pas, c’est ou ce n’est pas, et c’est la résultante d’actions quotidiennes, d’infimes actions incalculables tellement elles sont nombreuses, des actions si profondes et si habituelles, si dénuées de toute arrière pensée, qu’elles entretiennent les sentiments, jour après jour.

 

Aujourd’hui, on nous parle de tout, sous prétexte de casser des tabous, pour simplement survoler les sujets qui restent tout de même des « tabous ». On fait un peu, pour ne pas s’entendre dire que l’on a pas fait, mais au final, ça ne change rien. C’est comme si pour sauver votre vie, vous deviez traverser un pont avec une crue monumentale, mais que l’on vous demande d’attendre au milieu de ce même pont le passeur pour finir de le traverser. Et quand arrive donc ce passeur ? Nul ne le sait, il faut savoir être patient. Votre vie en dépend et risque d’être brisée, peut importe, vous aurez fait la moitié du chemin.

Alors on invente des tas de trucs, de machins ou de choses, tout ça dans l’espoir que personne ne s’aperçoive que nous sommes au milieu du pont. Et au milieu du pont, nous attendons avec pour seules occupations nos trucs, nos machins et nos bidules. Ça fait placebo, c’est le but, une forme d’anesthésie. Et le pire, c’est que ça marche, que la quasi-totalité des personnes attend, sagement, au milieu du pont que la catastrophe arrive. Et elle arrivera un jour, quoique l’on fasse.

 

Alors nous avons des « héros », qui nous promettent depuis des dizaines d’années qu’ils ont les solutions. Et pourtant si on regarde bien, rare sont ceux qui ont une solution qui n’implique pas la destruction quasi-complète de l’écosystème Terre. Et sans cet écosystème, plus d’humains, pratiquement plus de forme vivante pendant sans doute plusieurs millénaires. Vous me direz, la planète a déjà connu ça. Oui, tout à fait, plusieurs fois même il me semble. Mais l’humanité, non. Et je doute que nous le voulions réellement.

 

C’est sûr, qui suis-je donc pour « donner des leçons » à d’autres. Je ne suis personne en particulier et moi en général. Je ne donne de leçons à personne d’ailleurs. Si quelqu’un se sens simplement choqué, agressé par ces mots, ou pire encore attaqué ou autres joyeusetés, et bien il ne s’agit pas de leçon alors, mais juste… d’EGO.

Il s’agit juste de ne pas vouloir faire un sacrifice dans sa vie, pas dans son porte-monnaie en plus, juste dans sa façon d’envisager la vie, d’envisager sa relation à l’autre, cet autre si « dangereux » selon l’autre (qui nous fait encore bien chier). Il s’agit juste d’un réflexe d’enfant, d’un enfant qui n’a pas appris que l’autre a le droit de vivre à côté de soi. Il s’agit juste de ne pas vouloir partager, de tout garder pour soi, comme un enfant, un petit enfant. C’est un réflexe puéril, dans un monde tout aussi puéril qui se donne des illusions de grandeur là où il est, non pas décadent comme diraient certains, petit.

 

Pour moi, la technologie devait être l’outil permettant justement à ceux qui ne peuvent pas faire, de pouvoir faire. À celui qui ne peut pas marcher de le pouvoir un jour, à celle qui ne peut voir de pouvoir contempler un jour un lever de soleil ou une nuit d’étoiles, à celui qui ne peut conduire de le pouvoir, à celui dont le cœur est malade de pouvoir l’entendre battre, à celle qui ne peut entendre de pouvoir entendre le son cristallin d’un oiseau, et la liste est si longue qu’elle pourrait ne jamais cesser.

Et la société a détourné ces outils pour en faire une utilisation mercantile, et ainsi rendre presque « handicapée » la société et les valides qui la composent. Il n’y a pas d’ambiguïté pour moi sur les termes. Il n’est pas du tout question de rabaisser les personnes ayant un quelconque handicap. Il faut juste comprendre pourquoi ceux qui ne sont pas handicapés acceptent de le devenir en sur-utilisant des joujoux connectés par exemple.

 

Et ça ne s’arrête pas là, ça prend dans la vie elle-même, nous avons une vie calculée, calibrée, chronométrée, mortifère.

Un exemple de chronologie (nationale, bien franchouillarde je pense):

1er Janvier: Jour de l’An

Galette des rois (avec ou sans frangipane)

SOLDES (Lâchez-vous)

Saint-Valentin

Chandeleur (on se baffre de crêpes)

Pâques (chocolat pour tout le monde)

Fête des travailleurs (1er Mai)

Fête des mères, des pères, des grands-mères (et de toute la famille bientôt)

SOLDES (Lâchez-vous bis-repetita !!!)

Fête Nationale

Toussaint (la fête des morts)

Noël

et on recommence ensuite, tous les ans, indéfiniment…

Je vous épargne les fêtes religieuses, les célébrations de guerre (d’armistice le plus souvent) et sans doute d’autres qui sont locales. Tout ceci nous donne une impression que ce temps est immuable. Nous sommes en paix, c’est tant mieux, et c’est très pratique, ça permet de conserver cette illusion d’immuabilité. Je ne suis pas sûr que les syriens, les libyens, les afghans, et bien d’autres encore est le même « sentiment » que nous.

 

Ce fonctionnement de société est mortifère, il ne permet aucune (ou pratiquement) incartade. Il rend mort le plus vivant d’entre nous. Et le pire, c’est que 80% des peuples adhèrent à ce fonctionnement, par que c’est rassurant pour eux, tout est organisé, tout est droit, tout est prévu. La réalité prouve chaque jour que ce n’est pas le cas, mais la pub fait le boulot, les actus enfoncent le clou (ou les clous du cercueil bien sûr) et les émissions de télé, radio finissent le travail, tout ceci afin que chacun soit « raisonnable » en toute circonstance.

Nous bâtissons une société de morts-vivants, et le pire, c’est que l’immense majorité en est fier.

 

Et nous avons, comme il se doit les subversifs, car il y en a toujours.

En suis-je un ? Vaste question, je ne sais pas, pas complètement sans doute.

Il y a les subversifs excluant, ceux qui veulent que les non-trucs soient chassés (au mieux) par tous les moyens, surtout les plus abjects.

Il y a les subversifs qui s’excluent eux-mêmes, ils ne veulent pas participer à cette façon de fonctionner. Ils ne font pas, en tout cas pas du tout dans le sens sociétal du terme, mais ils font autrement.

Il y a ceux qui y croient encore, qui sont dégoûtés mais qui y croient encore. Ils vont tout faire pour changer les choses de l’intérieur, mais ils échoueront, car ça ne peut pas fonctionner, du moins pas cette fois.

Il y a les plus radicaux, ceux qui sont prêt à tout détruire pour enclencher un changement, quitte à toucher des innocents.

 

Je ne suis pas fier de ce que je fais, des conséquences de tous mes actes mais j’essaie de faire à mon échelle, petite s’il en est, une partie de ce qui doit l’être.

 

Quand je vois que certains supportent des destructeurs, je le comprends et en même temps je ne le comprends pas. Et pourtant, chaque fois que je vais acheter quelque chose, je me pose la question, et si mon compte en banque le permet, j’essaie d’avoir l’impact que je souhaite. Mais ça ne change rien au final, ça me donne bonne conscience. Ceux qui font l’acte d’achat pour acheter, reprenne en cœur la maxime de 30 (pas si) glorieuses qui fait que par l’acte d’achat je crée l’emploi. Aujourd’hui, nous savons que c’est faux, ça crée surtout du bénéfice qui va dans quelques poches et permet de justifier des licenciements.

 

Notre crise n’est pas financière, économique, sociétale, morale et éthique. Notre crise est une crise de boulimie, nous sommes en train d’avoir la nausée de ce que nous faisons chaque jour, et avant de nous étouffer dans notre vomi, nous allons le cracher, et ce jour-là, nous saurons vers quoi nous allons finalement. Certains d’entre vous, à l’image de cette femme ayant perdu son enfant en faisant une fausse-couche sur son siège, interdit qu’elle était d’aller simplement vomir aux toilettes, certains donc sont-ils capables de ravaler leur vomi pour retarder l’échéance ? Je crois que nous sommes nombreux à l’avoir fait, nombreux à le faire encore, et nombreux à le faire encore demain. Mais le nombre semble se réduire chaque jour. Si après ces mots, vous n’avez pas eu un haut le cœur, vous êtes un mort-vivant…

 

Alors j’écris tout ça, là tranquille, sur ma chaise, devant mon ordi, le poêle à bois fonctionne doucement, il fait chaud et je vais bientôt manger. C’est facile, je sais, je sais. Et puis je fais chier, merde, c’est les fêtes de fin d’année quand même. C’est sûr, mais après il y aura les fêtes de ou du, et jamais ce ne sera le bon moment, le moment juste. Alors fêtes de fin d’année ou pas, si je suis con, si tu es con, si nous sommes cons, alors il est toujours temps de le dire.

 

Alors maintenant, me direz-vous, on fait quoi ? Parce que c’est bien beau, mais là, on fait quoi. Et bien, démerdez-vous mes petits loulous. Pour moi, la première des consciences est individuelle, elle s’appelle l’individuation. Sans elle, point de collectif viable. Sans elle, on battit sur du sable, et on finit par s’enfoncer et sombrer corps et âme. Vouloir créer un collectif sans individuation, c’est courir et à terme adhérer à ce qui fait notre vie. Regarder la Bio, elle devient industrielle et à terme deviendra le nouveau conventionnel, mais plus cher. Tout le monde veut se donner bonne conscience (sur ça et bien d’autres choses), mais le vernis craque de toute part.

 

Certains disent depuis bien longtemps que « c’est une bonne guerre qu’il nous faut’, mais ce sont les mêmes qui balisent à mort parce que certains sont partis la faire la guerre, en Syrie par exemple, et qu’ils vont rentrer… La bonne blague des gros cons grincheux qui se prennent le retour de boomerang… Et on fait quoi maintenant, avec nos « guerriers » de retour a casa ?

D’autres disent que nous ne sommes que des profiteurs, qu’il faut apprendre à nous serrer la ceinture (vous savez, les mêmes qui se font des étrennes à 8000€ pendant 11 ans par exemple, avec 11000€ de net mensuel), que nous sommes des égoïstes. Mais, dites-moi, qui a profité à plein de la sécu pendant des dizaines d’années, avant l’avènement des mutuelles (qui n’en ont que le nom aujourd’hui) privées et des déremboursements massifs, de l’école gratuite jusqu’à niveau bac+, des transports à bas coût et j’en passe et des meilleurs… Ils ont 20 ou 30 ans ceux-là ? Et que dire de ceux qui ont aujourd’hui 20 ou 30 ans et qui abondent dans ce sens ?

 

Il y a vraiment de quoi devenir chèvre, et les contre-pouvoirs ne font pas tous le travail pour nous garantir notre « démocratie »…

Une partie des journalistes fait en sorte que l’information n’existe plus, elle est remplacée par l’actualité, de plus en partie sponsorisée (en gros, un annonceur paye pour un reportage sur les parcs de loisirs, et vous avez un reportage sur DisneyLand. Qui paye d’après vous ?), et surtout très franco-fraçaise. En gros, depuis le roi soleil, en France, pas grand chose ne change, nous sommes toujours tournés vers notre nombril, comme si nous étions le centre du monde, nous, le timbre-poste de la planète.

 

Comment faire pour en sortir, lorsque que tout est fait pour que toute initiative soit noyautée de l’intérieur jusqu’à sa complète dilution ? Comme faire quand toute radicalité est étouffée dans l’œuf (radical n’est pas un gros mot) ? Comment faire face à un roman politique et médiatique constant pour avoir un (ou des ) point(s) de vue discordant ?

Et bien, en sortant sa tête de son nombril et en assumant ces actes. Et bien ce n’est pas gagné, car l’autre (le bien pratique) étant toujours responsable de tout nos malheurs, nous ne sommes pas prêt d’en sortir. Pas grave, la planète se chargera peut-être de finir le travail pour nous, pas d’efforts, pas de remises en cause, surtout, surtout… Finissons en beauté ce que nous avons commencé, faisons donc tout péter, une bonne fois pour toute, d’autres viendront (sûrement ?) après nous pour recommencer.

 

Nous sommes les ignares de l’Histoire, nous sommes les amnésiques des événements passés, nous sommes les cons d’aujourd’hui, nous serons les dindons de la farce demain, et le tout avec notre consentement plein et entier, même si certains prétendent le contraire. Trop font tout pour que ça arrive, tant que ça rapporte, tant que ça gagne, se donnant ainsi l’alibi de ne pas en faire plus que les autres, en achetant Bio et en donnant aux « œuvres », il rapporte leur bonne conscience chez eux, ils dorment plus (ou moins) bien en sachant que chaque jour un peu plus, ils contribuent à la destruction totale et ils donneront des leçons de vie aux autres pour tenir debout, pour tenir tout court. Pour les autres, soit ils deviennent des « marginaux », soit ils craquent (et ça termine mal, La Poste ou EDF par exemple, ou FT Orange encore).

 

Je suis un trou du cul, comme tous les autres, mais j’ai pour moi une vie. Elle n’est ni rose, ni bleu, ni merveilleuse, ni catastrophique. Elle est ce qu’elle est, elle pourrait sans doute être mieux, mais aussi pire. Elle est ce qu’elle est, et elle me va. Je ne roule pas sur l’or mais je ne suis pas à la rue (comme quoi 150 000, 200 000 ou  300 000 alors que nous avons 4 millions de logements vacants en France…). Je mange à ma faim, j’ai du chauffage, de l’eau potable, l’essentiel en somme.

Et si vous suivez ce blog, vous savez aussi que nous avons (ma femme et moi), un terrain où nous avons commencé cette année un véritable changement. Il nous apporte une partie de notre nourriture et aussi un minimum d’argent pour vivre, car sans un minimum d’argent dans cette société, vivre n’est plus possible, tout simplement, survivre devrais-je dire.

Je n’ai de leçons à donner à personne, mais certaines personnes essayent pourtant de m’en donner, et celles-là devraient d’abord se regarder honnêtement dans une glace. Je ne vole pas, je ne tue pas, je ne viole pas, j’ai de temps en temps une petite contravention pour 1 ou 2 km/h de trop, mais ça ne va pas plus loin. Je ne suis pas monsieur Parfait, et d’ailleurs personne ne l’est, ça n’existe pas. Même les machines que l’on vend sont faillibles, tout simplement parce qu’elles sont nos « œuvres », nos réalisations, des réalisations de personnes imparfaites.

 

C’est fouillis ? Oui, je sais.

 

Alors la prochaine fois que vous serez tenté de dire à quelqu’un d’autre de faire comme ci ou faire comme ça, regardez donc à l’intérieur de vous-mêmes 2 secondes, et demandez-vous si vous êtes bien placés pour le faire et si votre conseil en est vraiment un. En gros, soyez sûr de ne pas être un gros hypocrite, et dans votre vie de ne pas faire exactement l’inverse du « conseil » que vous allez donner à l’autre. Une fois, ça peut passer pour une méprise, plusieurs fois, ça devient de l’escroquerie. Comme dire que l’on aime pas le 49.3 après l’avoir utilisé plus que n’importe quel autre, quitte à promettre qu’il sera supprimé si on arrive au pouvoir… Ça laisse rêveur autant de mauvaise foi des fois…

 

Demain, vous aurez encore une nouvelle journée à passer, à vous de voir si c’est une journée de vie ou une journée de « mort ». Après demain, la plupart d’entre vous seront encore là, la question se posera encore et encore les jours suivants. Et si vous choisissez la journée de vie une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite, alors un jour la question ne se posera plus, vos journées seront de vie, et une fois de temps en temps, elle sera de merde, ça arrive à tout le monde, et vous la vivrez tout aussi intensément que toutes les autres journées, ça prouvera que vous êtes en vie, et que la vie vaut d’être vécu, que le paradis est pour les simples d’esprit (dixit les textes religieux monothéistes, catholiques en particulier il me semble) qui ne veulent pas vivre ici et maintenant, et que vous, vous avez fait le choix de la vie terrestre, la seule dont nous ayons les preuves qu’elle existe belle et bien.

 

Demain, en me levant, quand j’irai dans mon jardin, les oiseaux seront là, leurs « chants » aussi, les bruits de la campagne n’accompagneront tout au long de la journée (ou une partie), et ma vie passera, en essayant de la vivre le plus pleinement possible. Et vous ?

 

Voilà, je m’arrête là (ou pas) pour cette fin d’année 2016, une année terrible et malgré tout pleine de vie pour ceux qui veulent bien le voir.

 

5 réflexions au sujet de “« Point » de vue”

  1. Je partage ton etat d’esprit.

    Nous sommes dans l’ere du vide. Tout est base sur la consommation et la publicite.

    La morale et l’interet general n’existent plus. Tout est superficiel. Nos connaissances sont superficielles, nos rapports aux autres, notre investissement dans l’ecologie est superficiel…

    Ca pourrait etre un etat permanent et on pourrait en avoir rien a faire sauf que… cette facon de vivre detruit inexorablement notre planete.

    Nous detruisons notre eco systeme mais on le voit pas directement. Pas encore. Puis tout s’effondrera tres vite.

    Rien de tres rejouissant et nous sommes peu a vouloir du changement. Un veritable changement, pas les jeremiades des acteurs politiques actuels.

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    • Pour moi, la morale n’a rien à faire là en fait, je parle plutôt d’éthique.
      La morale pour moi, ça vient de choses rigides qui ne peuvent évoluer. Par exemple, il fût un temps (pas si lointain) où la morale désapprouvait l’homosexualité. La morale reste rigide, n’évolue jamais et fait en sorte de faire mourir une société humaine.
      Pour le reste, j’ai dit que chacun devait se débrouiller avec sa merde, je le pense et je l’assume.

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      • Je fais un rapport à la morale en tant que « Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu’ils sont régis par des principes éthiques. »

        La morale au sens étymologique, gréco-romain, philosophiqie. Sens originel oublié semble-t-il.

        Pas une morale personnelle dévoyée par une religion ou un groupe politique 🙂

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