La vie en…

En ce moment, la vie se vit en plusieurs couleurs, selon ces principes, ces aspirations, sa philosophie de vie, et bien d’autres choses.

Force est de constater qu’à ce moment précis, et depuis 3 semaines maintenant, la couleur jaune semble assez présente, qu’on le veille ou non, que l’on adhère ou non, que l’on soit sympathisant ou non. Cette couleur nous éclabousse parce qu’elle vient de loin.

L’autre couleur est la verte, qui prend de l’ampleur, la prise de conscience aidant, sur l’urgence qui arrive d’agir pour arrêter notre aveuglement et enfin agir pour essayer de survivre à notre folie collective.

D’autres couleurs essaient aussi de se frayer un chemin, le rouge par exemple, en essayant de s’agréger soit sur le jaune, soit sur le vert, soit sur les deux. Jusqu’ici sans vraiment beaucoup de succès.

Le bleu, plus ou moins prononcé, oscille entre le jaune et le blanc (couleur de la royauté, nous dirons donc du palais), car il n’est pas aisé de sortir de son rang de parti de l’ordre, mais pour autant il serait bon de se refaire la fraise auprès du jaune.

Vous avez le noir, qui lui ne s’allie avec personne, qui n’est là que pour son propre compte, histoire de faire parler de lui sur le dos de toutes les autres couleurs. Et pourtant, le noir aurait pu incarner bien autre chose, il l’a fait, mais s’est ensuite perdu.

Il est aujourd’hui compliqué d’être de plusieurs couleurs, car les vision manichéennes (ou binaires) du monde sont si prégnantes que chacun intime à l’autre de choisir son camp, au risque de perdre un allié un peu moins coloré mais tout aussi convaincu.

Il est simpliste de n’être que d’une seule couleur aussi, et c’est d’ailleurs impossible dans la réalité, quoique puisse affirmer ceux qui l’affirme pourtant.

Et dans ce moment, délicieux et dramatique à la fois, il est compliqué de faire un choix.

Et pourtant, ce choix, s’il est compliqué, est aussi très simple. Il suffit d’écouter les couleurs que nous avons en nous, nous sommes multiples et nous devons faire avec. Et si certains veulent rester simplistes, alors soit, c’est leur choix, mais il ne s’impose pas à moi.

J’ai fait le choix d’une palette de couleurs, j’assume tout à fait d’avoir un certain parti pris pour le vert, mais aussi pour le jaune, et certainement d’autres déclinaisons encore.

Le choix, ce n’est pas être pour ou contre une couleur, le choix c’est d’avoir le choix de ses couleurs, quoiqu’il en coûte et de l’assumer ensuite. Le choix, c’est ce qu’il y a de plus dur à faire, car elle engage énormément de chose en nous, et notre devise (Liberté, Égalité, Fraternité) prend alors du sens, un sens profond.

La liberté nous permet d’exister pour ce que nous sommes dans la limite de celles des autres, toujours.

L’égalité nous permet de nous affirmer les uns par rapport aux autres, sans différences de droits, toujours.

La Fraternité nous oblige à interroger la liberté et l’égalité, en ce sens que nous devons toujours gardé à l’esprit que seul, personne ne peut y arriver, toujours.

Si le vert, comme je le souhaite, se bat effectivement pour cette devise, je suis vert. Si le jaune naissant se bat pour cette devise, alors je suis jaune. Si le….

C’est compliqué mais c’est simple.

Que chacun vive sa vie en … dans le respect des autres.

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