Les « Pourquoi » de cette façon de voir et de faire les choses.

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Nous avons déjà expliqué le projet, qui nous sommes, ce que nous faisons à travers différents articles sur le sujet, concernant les différents domaines de ce que nous faisons sur le terrain.

Nous n’avons pas encore abordé les « pourquoi » de ce que nous faisons.

Avant de chercher les « comment » (comment faire, comment expliquer, comment produire, comment semer, etc…), chaque personne devrait avoir résolu suffisamment de « pourquoi » (pourquoi je le fais ainsi, pourquoi expliquer, pourquoi produire, pourquoi semer, etc…). Ça peut sembler tirer par les cheveux, mais c’est indispensable à tout bon équilibre, qu’il soit personnel ou collectif, qu’il soit sur soi ou sur un projet.

Les « pourquoi » servent à structurer les « comment » dans chaque esprit humain. Et concernant un projet, ils servent à concevoir une base solide permettant ensuite de commencer les « comment ».

Tout ceci est très abstrait, j’en conviens. Nous allons donc essayer de faire en sorte que ce soit plus intelligible et plus accessible, si tant est que ce soit vraiment possible. Essayons tout de même.

Un projet comme le nôtre ne repose en rien sur les moyens et sur les finalités, ils reposent sur un raisonnement complet et complexe de 2 individus concernant leur vie. Chacun d’entre nous fait des choix de vie, en fonction de ce qu’il croit juste, et les applique ensuite pour être en accord avec ses principes. Nous avons donc fait des choix, issus de longues heures de discussions sur tous les sujets (absolument tous) et en particulier depuis que nous sommes ici (2006) concernant ce que nous voulions faire sur ce terrain (nu à l’origine, ou presque). Nos principes devaient donc trouver une application concrète sur ce terrain, comme ils en trouvent dans l’éducation que nous donnons à nos enfants par exemple.

L’humain vit en société, nous aussi. Nous interagissons avec la société, notre terrain devait donc être capable de faire de même, au sein de sa propre société. Dire ceci est facile, mais le mettre en application, ça, c’est vraiment autre chose, surtout quand vous partez de rien, que vous n’avez aucune information sur rien.

Aujourd’hui, que fait-on le plus souvent ? On allume l’ordinateur et on va voir sur le Net ce qui tourne comme idée, concept, principe, on choisit ce qui semble nous correspondre dans une sorte de catalogue. Ça peut tout à fait marcher, le problème n’est pas vraiment là. À l’époque, nous n’avions pas Internet chez nous, donc solution évacuée d’entrée de jeu. Nous ne pouvions donc compter que sur nous.

Nous avons donc réfléchi à ce que nous voulions faire, nous avons fait des essais (petits) avec plus ou moins de réussite. Nous avons « tâté » le terrain pour nous faire une idée, nous avons réfléchit encore, discuté beaucoup, trouver des accords de temps en temps pour finir par avoir une base commune.

Toutes ces étapes sont en fait une partie des « pourquoi ». Car avant de se fixer (temporairement certaines fois) sur une idée, un principe, nous avons parfois discuté pendant des heures en nous posant systématiquement le « pourquoi » de telle ou telle idée, tel ou tel principe.

Et nous avons eu de nouveau Internet, une grande partie des pourquoi étaient fixée, nous pouvions commencer nos recherches. Et elles ont commencé dans le Web, pas sur les réseaux sociaux qui n’existaient pas encore ou très peu à l’époque. Nous ne voulions d’ailleurs pas du tout y mettre les pieds, nous trouvions ça profondément inutile.

Le Web regorge d’informations plus ou moins exactes, plus ou moins bien retranscrites, plus ou moins bien expliquées, plus ou moins bien détaillées et plus ou moins gratuites. Il a donc fallu faire un tri sélectif entre le réel et le fantaisiste, voire même tester pour savoir si le réel était bien réel et le fantaisiste bien fantaisiste. Tout ceci en respectant les lignes directrices (les principes) que nous nous étions fixés.

Toutes ces étapes ont construit, modifié, confirmé, infirmé, consolidé, fragilisé nos « pourquoi » et surtout le premier d’entre eux: « Pourquoi vouloir construire ça ? »

Parce que, en fait, tout le reste dépend de ce pourquoi là ! Et ce pourquoi est celui qui va structurer par la base tous les autres. Ce pourquoi, s’il est faux, caduque, mal construit, fera un jour ou l’autre s’écrouler tout l’édifice. Ce pourquoi est l’essence de votre projet, de votre projet de vie quelque part, car il découle de ce que vous êtes au plus profond de vous.

Aujourd’hui, de nombreux courants existent dans la culture des plantes, et quel que soit leurs noms, ils mènent tous au plus profond de nous, car chacun d’eux (et certaines fois plusieurs) est une émanation de ce que nous sommes, en tant qu’individu. Il ne s’agit pas simplement d’un ensemble de technique, il s’agit de bien plus. S’il ne s’agissait que de technique, alors tout le monde, de manière indifférenciée, pourrait faire ce que nous faisons. Hors tel n’est pas le cas, car ceci ne parle pas forcément à tout le monde.

Au fil de nos pérégrinations sur Internet, nous avons approché de nombreux concepts, et certains nous parlent plus que d’autres aujourd’hui:

  • Le jardinage naturel
  • La permaculture
  • L’agroculture (cf Gatineau)

Ces concepts nous parlent parce qu’ils nous correspondent, au plus profond de nous, et parce qu’ils ont, quelque part, une finalité similaire, une globalité qui mène à un écosystème, et je dirai même à plusieurs écosystèmes en un même lieu: des écosystèmes dans un écosystème, le tout étant de savoir celui qui englobe tous les autres.

Nous avons regardé au plus profond de nous afin de faire éclore cet embryon d’écosystème il y a quelques années, nous commençons juste à en récolter les premiers fruits, de façon imparfaite de toute façon, en ce moment, et nous allons continuer car c’est en nous, c’est comme si nous étions le terrain et qu’il était nous, c’est presque mystique comme expérience. Nous ressentons ce qu’il se passe autant que nous le réalisons avec lui.

Au-delà des grands mots (de certains ou certaines), nous ne nous auto-proclamons pas experts dans ce domaine, nous ne le sommes pas et n’avons pas l’intention de le devenir. Notre but est de comprendre et de pouvoir en vivre, exactement dans cet ordre. Car comprendre, dans ce cas, c’est aussi profiter et se réjouir des réussites, des beautés, et se remettre en question face aux échecs afin de modifier nos idées afin d’avancer vers quelque chose de plus efficient, plus résiliant.

Nous ne nous revendiquons pas d’un concept ou d’un autre, malgré le nom que nous nous sommes donnés. Ce nom est apparu plus simple pour expliquer un jour plus en profondeur ce que nous faisions.

Le « Jardinage naturel » nous permet d’allier le côté sauvage et le côté apprivoisé créant ainsi un écosystème quasi-complet. La « Permaculture » nous permet de créer de toutes pièces des écosystèmes dans un certaine logique correspondant aussi à notre état d’esprit. L' »Agroculture » nous permet de prendre soin de notre sol pour qu’il prenne soin de nos plantes et de nous, c’est notre bonne santé. Et là encore, ce sont les philosophies qui nous rapprochent, car nous avons commencé avant même de connaître ces concepts, nous nous sommes simplement retrouvés sur le chemin. Ces philosophies nous accompagnent aujourd’hui, ni plus, ni moins.

Lorsque l’écosystème est prêt en vous, le mettre en place en réalité, dans la terre, n’est qu’une question de temps et de patience.

Référence externe:

Jardinage naturel: https://jardinagenaturel.wordpress.com/

Permaculture: https://verslautonomie.files.wordpress.com/2012/03/permaculture-1-gp.pdf et https://verslautonomie.files.wordpress.com/2012/03/permaculture-2-gp.pdf

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