Pas un pour remplacer l’autre !

Je me désole de voir, jour après jour, mois après mois, année après année, la déconfiture de ceux qui nous gouvernent, ici ou ailleurs.

Je me désole de voir fleurir, ici et là, les idées les plus réactionnaires dignes d’un XIXe siècle (au mieux).

Je me désole de voir comment notre avenir se résume en réduction de dette, baisse des dépenses, baisse des effectifs et baisse du chômage.

Je me désole de voir la hausse des budgets policiers alors que l’on nous dit qu’il faut baisser les dépenses.

Je me désole de ceux qui disent depuis tellement longtemps qu’ils comprennent « le message des électeurs et des abstentionnistes, et qui au final ne changent rien.

Je me désole de voir que nous vivons tous dans un monde sans but, sans vision, sauf pour une très petite minorité d’entre nous.

Je me désole de voir comment certains n’hésitent pas à nommer des boucs émissaires, pour ce faire plaisir ou pour faire lyncher.

Je me désole de voir d’autres suivre les précédents parce qu’ils ne comprennent rien au monde et en particulier à leur propre vie.

Je me désole de voir tout ça, depuis tellement d’années, sans jamais entendre un de ces fameux « responsables » donner enfin une vision de long terme.

Je me désole de voir que l’horizon politique d’aujourd’hui, c’est seulement aujourd’hui, un peu demain, mais surtout pas après-demain.

Je me désole de voir des gens qui suivent les précédents en disant haut et fort qu’il n’y a pas d’autres solutions, pas d’alternatives.

Je me désole de voir ceux qui pourraient porter l’alternative entrer dans le même jeu, même si c’est malgré eux.

Je me désole de voir que ceux qui devraient nous informer ne font que du buzz, de l’audimat pour placer de la publicité  vivre mieux.

Je me désole de lire de la propagande là où je cherche de l’information, de lire des phrases de circonstance là où je cherche l’espoir et la vision.

Je me désole de voir que nous sommes toujours à attendre la femme ou l’homme providentiel(le) dans un monde interconnecté.

Je me désole de voir qu’aujourd’hui si tu n’as plus de travail (rémunéré) tu es considéré comme un parasite.

Je me désole de nous tous.

Je me désole…

Mais aujourd’hui, il y a une bonne nouvelle pour moi.

Aujourd’hui, il a plu, ça faisait longtemps, les plantes avaient soif.

Demain mes plantes auront bu, iront mieux et continueront à vivre.

Et nous ?

1 réflexion au sujet de « Pas un pour remplacer l’autre ! »

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